Héberger
Nos actions en faveur de l’hébergement
C’est le domaine le plus urgent et pour lequel un besoin immédiat se manifeste, du fait de la situation du logement en Ile de France et du nombre insuffisant de places de CADA (Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile). Dans cette perspective, AMA explore les possibilités suivantes :
- L’hébergement chez des personnes individuelles désireuses de mettre à disposition un logement ;
- La constitution et le suivi d’une boucle « Welcome » ;
- La mise à disposition de logements appartenant en propre à l’association ou qu’elle aura loués.
Accompagner
Nos actions pour l’accompagnement
Les personnes hébergées ont un long chemin à parcourir avant que leur situation administrative et économique ne soit stabilisée.
Le rôle d’AMA est, tout au long de ce parcours difficile, d’instaurer et d’entretenir un lien qui permette d’encourager, de conseiller et d’aider, mais aussi de faire face aux inévitables obstacles qui s’élèveront en travers de la route.
En particulier, il consiste à jouer un rôle de médiateur avec les personnes (voisins, hébergeurs) et les institutions auxquelles le migrant a recours.
Ce rôle s’exerce collectivement dans le cadre de l’association, pour éviter des phénomènes de dépendance ou de lassitude (du côté du migrant comme de l’accompagnateur). Ce qui induit pour les membres d’AMA qui voudront tenir ce rôle un échange fréquent d’informations, un partage des responsabilités, une volonté à se former à cette action qui ne supporte ni l’improvisation ni l’à peu-près.
Intégrer
Nos actions en faveur de l’intégration
L’objectif final, pour les migrants comme pour la société française, est que peu à peu ils trouvent leur place dans la nation. Ce processus, bien connu de notre pays qui l’a mis en œuvre au cours des siècles, et avec un succès toujours prouvé, ne peut s’effectuer que dans la durée, avec une bienveillance mutuelle, et en surmontant les crispations inévitables des deux côtés.-
AMA entend y contribuer en organisant des occasions de rencontre et d’échange. Dans cette perspective, l’action menée par les accompagnateurs est incontournable et préalable.
Le but final est la pleine autonomie du migrant, et, en conséquence, son indépendance finale à l’égard d’AMA.